FundsQ, une solution digitale innovante, conçue pour simplifier, rationaliser et suivre le processus complexe des Due Diligences qui se distingue par sa capacité à collecter et analyser minutieusement les informations sur les contreparties, avec parfois jusqu'à 300 questions posées pour évaluer la viabilité d'une collaboration. Cette approche exhaustive permet aux utilisateurs de prendre des décisions éclairées, intégrant non seulement les forces, mais également les faiblesses potentielles des partenaires commerciaux.
Pourriez-vous nous présenter brièvement FundsQ et les services que vous proposez ?
FundsQ est une plateforme de gestion des contreparties dans le domaine de la finance. Pour utiliser un terme connu par tous désormais, FundsQ permet de réaliser des Due Diligences sur des contreparties. Cette activité demande une collecte et une analyse poussée des informations reçues, ainsi il peut être posé entre 200 et 300 questions afin de savoir si nos clients veulent ou pas travailler avec une contrepartie. FundsQ permet de simplifier, rationaliser et suivre ce processus.
Une contrepartie dont on connaît les forces mais également les faiblesses s’intègre d’autant plus facilement dans une organisation.
Quelle a été la motivation principale derrière le développement de votre nouvelle solution digitale?
Nous proposons FundsQ depuis quelques années maintenant et nous avons la chance d’avoir des clients significatifs et avec lesquels la collaboration est très étroite, ce qui nous permet de faire évoluer notre plateforme en fonction des besoins du marché mais également en fonction des réglementations qui évoluent rapidement. Il y a encore quelques années, un questionnaire était composé en moyenne de 150 questions, désormais ce chiffre a pratiquement doublé. Nous nous devons de faire toujours plus pour simplifier le processus et c’est pour cela que depuis fin de l’année dernière, avec la nouvelle version « FundsQ.AI », nous intégrons de l’intelligence artificielle à différents niveaux et en particulier pour structurer automatiquement l’information reçue sous forme de document de la part des contreparties. En d’autres termes, l’IA va chercher des réponses dans des documents pdf ou des documents word pour répondre aux questions spécifiques.
Comment cette solution s'inscrit-elle dans l’évolution métier du Wealth Management ?
Notre plateforme était historiquement orientée pour les fonds d’investissements qui faisaient face à une multitude de nouvelles obligations réglementaires. Aujourd’hui ces réglementations ont été étendues à l’ensemble du monde financier par la CSSF ainsi que par le Commissariat aux Assurances. Le risque de défaut d’une contrepartie est bien présent et suivant les dernières études, il est la seconde préoccupation des Compliance Officer/COO juste derrière les sujets ESG. Le métier du Wealth Management est évidemment impacté, pas seulement parce que le régulateur le demande, mais surtout du fait qu’ils recourent de plus en plus à l’outsourcing et donc sont plus exposé à une défaillance de leurs contreparties
Comment votre solution digitale s'intègre-t-elle avec les systèmes existants de vos clients et comment répond-elle aux normes actuelles ?
FundsQ est une solution SAAS, facile à mettre en place et pouvant être autonome avec peu d’interactions. Notre plateforme peut également être intégrée devenant un agrégateur/facilitateur de collecte de contenu pour ensuite alimenter le système d’information interne de nos clients, et parfois même, FundsQ fait partie intégrante de leur processus global. C’est donc à géométrie variable en fonction de nos clients.
Nous sommes une Regtech et cela fait partie de notre ADN de suivre les réglementations et les normes. Actuellement, nous sommes engagés dans la mise en œuvre de DORA, qui entrera en vigueur début de l'année prochaine, mais nous traitons également de nombreux autres sujets.
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