La planification successorale : une priorité pour éviter des coûts élevés
La succession en entreprise est fréquemment perçue comme une tâche complexe et intimidante, ce qui conduit de nombreux dirigeants à la repousser. Cependant, comme le souligne Véronique Simonin, cette procrastination peut avoir des conséquences graves, notamment en cas de décès d’un fondateur ou d’un associé clé. Les héritiers, en recevant une participation majoritaire, peuvent déséquilibrer la structure de l’entreprise et créer des tensions au sein des autres associés.
« Sans une liquidité suffisante, les autres associés peuvent être démunis de leur contrôle sur l’entreprise », explique Véronique Simonin.
Le manque de liquidités complique alors le rachat des parts de l’associé décédé, augmentant ainsi les risques de conflits internes et de fragilité organisationnelle.
Deux scénarios pour sécuriser la transmission
Scénario 1 : La convention d’achat-vente
Ce mécanisme permet aux associés restants de racheter rapidement les parts d’un partenaire décédé afin de conserver le contrôle de l’entreprise. Cela nécessite une disponibilité immédiate de liquidités pour éviter les perturbations.
Scénario 2 : L’assurance homme-clé
Lorsque l’entreprise perd un employé clé, les conséquences ne se limitent pas à son remplacement. Une assurance spécifique peut couvrir l’impact financier de cette perte, qu’il s’agisse de l’interruption temporaire des activités ou des coûts liés au recrutement d’un successeur.
« La création de liquidités doit être une priorité pour toute entreprise cherchant à passer le relais à la génération suivante dans les meilleures conditions », insiste Véronique Simonin.
La liquidité : un levier de stabilité pour l’entreprise
La mise à disposition de liquidités offre aux entrepreneurs une capacité d’adaptation précieuse face aux événements imprévus. Elle permet de négocier des accords de rachat tout en préservant la continuité de l’activité.
Véronique Simonin rappelle : « Trop souvent, les entrepreneurs se sentent tiraillés entre la sécurité financière de leur famille et celle de l’entreprise. Pourtant, une bonne planification permet d’harmoniser ces deux aspects. »
Un autre enjeu majeur concerne les jeunes entreprises, où les risques liés au décès d’un fondateur sont souvent sous-estimés. La création de liquidités permet d’éviter un déséquilibre du pouvoir au sein de l’entreprise en rachetant rapidement les parts du défunt, renforçant ainsi la stabilité de la structure.
Une solution innovante : Swiss Life Generations
Pour répondre à ces défis, Swiss Life a conçu Swiss Life Generations, une solution patrimoniale spécifiquement adaptée aux besoins des entrepreneurs. Ce produit d’assurance-vie offre un soutien financier crucial lors du décès d’un associé ou d’un fondateur. Véronique Simonin explique : « Avec Swiss Life Generations, les cofondateurs peuvent se protéger mutuellement en cas de décès de l’un des fondateurs. »
Cette solution offre également une grande flexibilité, permettant aux entrepreneurs de nommer ou de modifier les bénéficiaires en fonction de l’évolution de leurs besoins. « Avec cette approche, les entrepreneurs peuvent construire l’avenir avec confiance et sérénité », ajoute Véronique Simonin.
La planification successorale, souvent mise de côté, doit être considérée comme une priorité stratégique. Elle repose sur la création de liquidités, un élément indispensable pour assurer la transition vers la prochaine génération tout en protégeant l’entreprise et son héritage. Grâce à des outils comme Swiss Life Generations, les entrepreneurs peuvent anticiper ces enjeux avec une sécurité accrue, garantissant ainsi la stabilité et la pérennité de leur activité.